Histoire de la paroisse

Appelé Saint-Sorlin avant la Révolution, le village prend en 1793 le nom de La Roche Vineuse.
Saint Sorlin, dont le nom serait une déformation de Saturnin premier évêque de Toulouse, a laissé son nom à l'église.
L’église romane primitive existait déjà en 962, elle dépendait alors de Cluny avant de devenir église paroissiale pour le village.
Elle est agrandie au XVe Siècle et en 1834 mais, ces agrandissements étant insuffisants, la municipalité choisit de bâtir, à son emplacement, en 1853, l’église néogothique actuelle, d’après les plans de l’architecte mâconnais Antoine Arcelin.

L’église Saint Sébastien fut édifiée en 1739 (date visible dans le fond du chœur). Elle fait face à l’ancienne chapelle érigée au XVIe Siècle qui servait d’église paroissiale et qu'elle remplaça. L'ancienne chapelle, abandonnée, fut démolie du fait de sa vétusté (emplacement de l’ancienne mairie-écoles).
Du côté sud, l’église surplombe l’éperon barré fermé par la structure imposante du château médiéval de Berzé (Xe-XVe Siècles, remanié au XIXe Siècle).

Construite au XIe siècle, l'église romane Notre Dame de la Purification appartenait à l'abbaye de Cluny. La façade occidentale et la baie supérieure en plein cintre qui éclaire les combles sont des témoins de cette époque. L'église a fait l'objet d'agrandissement au XVIe Siècle et au XVIIIe Siècle et la nef a été partiellement agrandie.
Une chapelle romane dite "Chapelle des Moines", datant du XIe Siècle et faisant partie d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Cluny, se trouve également dans cette commune mais, monument historique appartenant à l'Académie de Mâcon, elle ne sert plus au culte.

L’église romane Saint Paul  des XIIe et XIVe Siècles est classée Monument Historique depuis 1933.
Elle est marquée du souvenir de Lamartine et de l’Abbé Dumont, curé de cette paroisse et inspirateur du poème lamartinien "Jocelyn", dont l’héroïne est Marguerite de Pierreclau.

Désorientée au XIXe Siècle, rénovée en 2016, l'église Saint Julien ne conserve du XIIe Siècle que son clocher et l'ancienne travée de chœur qu'il domine.

A l'entrée de l'église, à droite, on notera la chapelle Notre-Dame fondée en 1462 par André et Guillaume Gallardon, laboureurs de Davayé, pour leur servir de chapelle funéraire.

Remplaçant l'ancienne église romane, devenue propriété privée et transformée en grange, l'église Saint Germain actuelle, de style néogothique, est construite en 1868 et consacrée le 1er Septembre 1872.

L'église Saint Germain, construite dans le style néoclassique dans la première moitié du XIXe Siècle, a remplacé une ancienne église romane (avec chapelle seigneuriale) placée elle aussi sous le vocable de Saint Germain.

 

 

 

 

 

 

 

 

On ajoutera que, dans le hameau de Domange de la commune d'Igé, se trouve la chapelle romane Sainte Bénédicte, des Xe et XIe Siècles, bâtie sur des fondations antérieures, et restaurée de 2006 à 2008. Elle n'est plus destinée au culte.

L'église romane Saint Jacques le Majeur, située non loin de la maison Lamartine, a été bâtie au XIIe Siècle. Très remaniée depuis cette époque, elle conserve le banc de la famille Lamartine.

Le village de Pierreclos est très connu pour son château, qui, en son enceinte, possède sa propre église du XIIe Siècle, qui a été détruite en partie en 1561 et n'a plus de nef.
Une seconde église, sous le vocable de Saint Martin, a été construite dans le village mais elle a été fermée vers 1735 en raison de son état de délabrement.
L'église Saint Martin actuelle a été bâtie de 1771 à 1779.

L'église Saint Martin et Saint Claude apparaît dès le début du Xe Siècle sous le vocable de Saint Martin.
En 1143 sa restauration est entreprise par l’évêque de Mâcon. Le bâtiment actuel tourné vers l’ouest porte la trace d’une église gothique classiquement orientée.
En 1793 l’église est vendue comme "bien national". Un habitant du lieu-dit La Combe, à Prissé,  l’achète et la rend à la commune.
En 1863 est décidé l’agrandissement de l’église. L’architecte mâconnais Berthier dresse les plans et les travaux sont confiés à Benoît Dubief, tailleur de pierre à Prissé. Les chapiteaux et les vitraux sont financés par les paroissiens. L’église est consacrée le 19 octobre 1878.

L'église Saint Jacques le Majeur a été entièrement reconstruite au XIXe Siècle.

Les parties romanes de l'église Saint Vincent, qui sont les plus anciennes et remontent à la deuxième moitié du XIIe Siècle, sont le chœur, le clocher et l'abside. Remise en état au XIXe Siècle, l'église, dont il est fait mention dès le IXe Siècle dans un cartulaire Saint Vincent de Mâcon, est inscrite aux Monuments Historiques en 1930.

L’église Saint Pierre de Solutré, construite au Xe Siècle sur des terres appartenant à l’abbaye de Cluny, fut reconstruite en partie au XIIe Siècle puis agrandie et restaurée au XIXe Siècle par l’abbé Ducrost, curé de la paroisse et préhistorien. La charpente et le clocher datent de 1999 alors que l'abside et la coupole sont de l'église primitive.

 

 

 

 

 

 

 

 

La chapelle Saint Fiacre de La Grange du Bois, écart de Solutré, et son ancien prieuré, fondé au XIIe Siècle, ont été vendus comme "bien national" en 1791.

 

 

 

 

 

 

 

 

En revanche la chapelle Notre Dame des Grâces de Pouilly, autre écart de Solutré, est toujours consacrée au culte. Lieu de pèlerinage du XVIIe au XIXe Siècle, on connaît mal l’origine et la date précise de sa construction. Une fondation de 300 livres a été faite pour cette chapelle en 1682. Son clocheton, sur lequel fut placée une horloge, date de 1897. La restauration de la chapelle, entreprise en 1980-1981, a permis de retrouver et de remettre en état un autel de pierre enfoui sous le carrelage et de dégager une ouverture en plein cintre derrière un retable en bois peint en 1687.
On y  célèbre régulièrement la messe le 22 Janvier, fête de la Saint-Vincent.

L'église Saint Martin a été construite entre 1894 et 1900.